Traditionnellement le savoir se transmet verticalement, du haut vers le bas. C’est-à-dire du prof vers l’élève, à l’élève de se débrouiller au mieux pour s’en souvenir et pour obtenir la meilleur note possible au prochain contrôle ou à l’examen. Et à ce propos, Benjamin Franklin, un écrivain, inventeur, scientifique et homme politique qui a vécu aux Etats-Unis au 18e siècle,.. et le voici. Je trouve qu’il a une bonne tête. Et bien, il avait dit la phrase suivante :
« Dis-moi et j’oublie, enseigne-moi et il se peut que je m’en souvienne, implique-moi et j’apprendrai. » Et pour moi, dans cette phrase, tout est dit. Ce Monsieur Franklin avait tout compris au sujet de l’importance de l’interactivité. Et c’est pour cette raison que, dans le cadre de mes cours, et bien évidemment dans la mesure du possible, j’inverse la relation que l’enfant va avoir avec le savoir. Plutôt que de le faire subir passivement, je mets l’enfant dans une position où il va progressivement pouvoir découvrir ce savoir par lui-même. L’idée c’est de l’impliquer activement de telle façon qu’il devient acteur de son propre apprentissage du solfège. Et vous en aurez un exemple concret dans la suite de cette vidéo.
Bien évidemment, c’est un choix pédagogique où notre rôle en tant qu’enseignant change, où on va devoir s’impliquer différemment, puisque on n’est plus là simplement pour délivrer du savoir, on est là pour accompagner, pour guider l’enfant afin que, quand il apprend le solfège, il puisse découvrir les choses par lui-même.
Maintenant, en terme de résultats c’est beaucoup plus efficace, et pour l’enfant, bien évidemment, c’est beaucoup plus motivant pour apprendre le solfège, c’est beaucoup plus valorisant puisqu’il se sentira en permanence dans une situation de réussite.
Et en tant qu’enseignant, ce qui est top quand on travaille comme-ça et vous le verrez dans la suite de la vidéo, c’est que c’est très facile d’aller titiller la curiosité de l’enfant. En fait, Il ne demande que ça… C’est très facile de susciter chez l’enfant cette envie de partir à la découverte des choses et de faire en sorte qu’il prenne plaisir à apprendre le solfège. Et c’est d’ailleurs pour ça que même après 33 années, je prends toujours autant de plaisir à enseigner. Je ne m’en lasse pas. C’est comme ça !
Bon, je vous laisse à la vidéo ! Petit moment solfège !